Le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) reconnaît l’importance de la santé, de la sécurité et du bien-être global de ses élèves. De plus, il reconnaît que ces éléments constituent des conditions préalables à l’apprentissage. Par conséquent, le CEPEO s’engage à accorder une attention assidue à la santé et au bien-être de ses élèves et à prendre des mesures pour réduire le risque de blessures. Le CEPEO s’engage notamment à :
Il appartient au parent, tutrice, tuteur, à l’élève qui a 16 ou 17 ans et qui s’est soustrait de l’autorité parentale ou à l’élève qui a 18 ans :
Dernière mise-à-jour : le 6 septembre 2019
Il y a dans notre école plusieurs enfants et employés atteints d’allergies pouvant leurs êtres fatales. Certains ont une allergie aux piqûres d’insectes mais la plupart souffrent d’allergies alimentaires. Les personnes allergiques aux aliments peuvent subir une réaction potentiellement fatale en consommant une très petite quantité de l’allergène auquel elles sont sensibles. L’exposition à des allergènes par la peau ou par inhalation peut provoquer une réaction allergique en général non anaphylactique. L’anaphylaxie (prononcer ana-fil-acsi) est une réaction allergique sévère pouvant être provoquée par un aliment, une piqûre d’insecte, un médicament, du latex ou une autre substance. Bien que l’anaphylaxie puisse entraîner la mort si elle est laissée sans traitement, on peut prévenir les réactions anaphylactiques et les décès qui en résultent. L’éducation et la sensibilisation sont essentielles pour protéger la sécurité de nos élèves gravement allergiques.
Notre Plan de prise en charge de l’anaphylaxie à l’école a été conçu pour pouvoir identifier les enfants à risque, mettre en place des mesures pour réduire l’exposition accidentelle à des substances allergènes et former notre personnel et nos principaux bénévoles pour l’intervention en cas d’urgence.
Au moment de l’inscription, on demande aux parents si leurs enfants ont une affection, s’ils sont à risque d’anaphylaxie ou s’ils font de l’asthme. Tout le personnel doit être averti de la situation particulière de ces enfants.
Il appartient au parent, tutrice, tuteur, à l’élève qui a 16 ou 17 ans et qui s’est soustrait de l’autorité parentale ou à l’élève qui a 18 ans :
*Le Plan d’urgence pour l’anaphylaxie doit être affiché dans des endroits stratégiques comme la salle de classe de l’enfant (sur un mur ou à l’intérieur d’une porte d’armoire), le secrétariat de l’école (tableau d’affichage), le carnet de tâches de l’enseignant de l’enfant et la cafétéria scolaire (aire de préparation des aliments). Les parents doivent autoriser l’école à afficher le Plan d’urgence pour l’anaphylaxie de leur enfant.
Les enfants à risque d’anaphylaxie faisant preuve de suffisamment de maturité doivent avoir un auto-injecteur d’épinéphrine avec eux en tout temps et aussi en avoir un de réserve à l’école. En entrant en première ou en deuxième année, la plupart des enfants sont capables de porter leur auto-injecteur et leurs inhalateurs pour l’asthme, si applicable. Les enfants allergiques aux piqûres d’insectes n’ont pas besoin de leur auto-injecteur toute l’année; seulement pendant la saison des insectes, soit les mois de plus grande chaleur.
Il faut placer des affiches décrivant les signes et symptômes de l’anaphylaxie et comment administrer l’épinéphrine avec un auto-injecteur aux endroits stratégiques : salles de classe, secrétariat de l’école, salle du personnel, coins-repas et cafétéria. Pour les excursions scolaires, apporter des auto-injecteurs de réserve. Il est recommandé à l’organisateur de se munir d’un téléphone cellulaire et de savoir où se trouve la clinique médicale la plus proche.
Le médecin traitant peut, au besoin, signer un Plan d’urgence pour l’anaphylaxie personnalisé à l’enfant allergique. Une copie du plan sera placée dans les endroits désignés comme la salle de classe et le secrétariat de l’école.
Il faut encourager les adultes à demeurer attentifs aux inquiétudes des enfants. Généralement, ils savent lorsqu’ils sont en train de faire une réaction même s’ils ne présentent pas de signes apparents. On ne peut pas tenir pour acquis qu’un enfant sera capable d’administrer son épinéphrine avec l’auto-injecteur. (Dans certains cas, un enfant aura peur de l’aiguille ou refusera d’admettre qu’il fait une réaction ou n’arrivera pas à s’administrer lui-même le médicament en raison de la gravité de la réaction.)
Voici un exercice de routine, bien défini et éprouvé à la manière d’un exercice d’incendie, pour intervenir efficacement en cas d’urgence en matière d’anaphylaxie.
Remarques importantes
La direction de l’école doit assurer qu’il y a une formation des membres du personnel scolaire à chaque année, comprenant une vue d’ensemble de l’anaphylaxie, ses signes et ses symptômes ainsi que comment utiliser l’épinéphrine. Les participants auront l’occasion de pratiquer avec un auto-injecteur de démonstration (sans aiguille ni médicament) et seront encouragés à continuer de s’exercer régulièrement pendant l’année, spécialement s’ils ont des enfants allergiques dans leurs classes.
On donnera des instructions aux enseignants suppléants pour qu’ils étudient les plans d’urgence pour l’anaphylaxie des élèves de leurs classes. La direction de l’école les renseignera au sujet de l’intervention en cas d’urgence.
Pour leur part, on profitera d’une assemblée générale à l’école ou de présentations spéciales en classe pour renseigner les élèves au sujet de l’anaphylaxie.
Les personnes à risque d’anaphylaxie doivent apprendre à éviter les déclencheurs auxquels elles sont sensibles. Bien que cette responsabilité incombe d’abord à la personne allergique et aux membres de sa famille, le milieu scolaire doit également en être conscient. Il faut veiller particulièrement à prévenir l’exposition aux substances en cause. Les enseignants doivent informer les parents au sujet des aliments qui peuvent être apportés en classe. On pourra ainsi diminuer grandement le risque d’une exposition accidentelle à des allergènes alimentaires.
Il se peut que l’ingestion d’une infime quantité d’un allergène déclenche l’anaphylaxie. C’est pourquoi il faut encourager les enfants allergiques à des aliments à suivre certaines directives :
Il est impossible de garantir un environnement sans allergènes. Toutefois, nous croyons que la meilleure façon de réduire le risque d’exposition accidentelle pour ces élèves est de faire appel à votre bienveillante collaboration.
Par leur caractère allergène, et en raison du nombre important d’élèves présentant des allergies alimentaires sévères, nous vous demandons de consommer les produits suivants à la maison plutôt que d’en apporter à l’école :
Étant donné le grand nombre d’enfants par classe et qu’il est difficile de contrôler tous les aliments jugés non conformes à la politique alimentaire ou susceptibles de provoquer une réaction allergique sévère, il est demandé aux parents de ne pas souligner un anniversaire ou une fête par l’envoi de nourriture à partager avec les autres élèves. L’envoi d’articles non alimentaires (cartes, jouets, etc.) est toutefois permis.
Rappelez-vous qu’aucun échange de nourriture ou d’ustensiles n’est permis pour la protection des enfants atteints d’une allergie alimentaire.
Les personnes aux prises avec des allergies ou à risque d’anaphylaxie sont en droit de profiter pleinement des activités scolaires et parascolaires offertes par l’école.
Ainsi, la planification des collations, des repas, des récompenses, des rassemblements, des campagnes de financement et des sorties éducatives doit respecter les critères d’inclusion des élèves aux prises avec des allergies et à risque d’anaphylaxie le cas échéant. Les critères d’inclusion sont établis et révisés continuellement à partir des plans de soins personnalisé (PSP) et dans le respect des lois et les politiques.
Dans le doute, les enfants allergiques ne devraient consommer que des aliments approuvés par leurs parents.
Pour de plus amples renseignements, consultez L’anaphylaxie à l’école et dans d’autres milieux